
Quand on parle de TDAH, on pense souvent à un petit garçon turbulent, qui grimpe partout, interrompt sans cesse, ne tient pas en place... Mais cette image-type du TDAH passe à côté d'une réalité essentielle : les filles présentent souvent un TDAH différent, plus discret, plus intérieur, et donc bien plus difficile à repérer.
Le TDAH chez les garçons : un profil plus visible 🚀
Chez les garçons, le TDAH s’exprime très souvent par de l’hyperactivité motrice, des comportements impulsifs, des interruptions constantes, des difficultés à rester assis ou à attendre leur tour. Ce profil est bruyant, visible, gênant en classe, donc il est rapidement signalé et pris en charge.
Chez les filles : un TDAH "silencieux" 🌸
Les filles avec un TDAH sont souvent :
🌌 rêvasseuses, dans la lune
🎤 bavardes mais peu perçues comme perturbatrices
😓 très sensibles, à fleur de peau
🛅 souvent hypersensibles aux bruits, aux textures, aux regards
🛋️ elles se renferment ou pleurent facilement
Elles peuvent être très sociables ou au contraire très solitaires, mais elles font souvent de gros efforts pour compenser et être "comme les autres". Leur TDAH est alors masqué par une attitude discrète ou une apparente adaptabilité.
Le problème de la compensation 📉
Les filles compensent à travers :
🙏 leur anxiété (perfectionnisme, réassurance permanente)
🛆 la conformité (faire "comme les autres" au détriment d'elles-mêmes)
🤩 l'humour ou l'hyper sociabilité
Mais ce masque demande énormément d’énergie. Et souvent, en grandissant, ces stratégies de compensation s'effondrent, notamment au collège ou au lycée, quand les exigences cognitives augmentent. C'est là qu'on commence à voir apparaître :
😞 la perte de confiance
🤯 les troubles de l'humeur
🚫 le décrochage scolaire
Des diagnostics tardifs, voire inexistants 🤔
Beaucoup de filles ne sont jamais diagnostiquées ou le sont très tardivement, parfois à l'âge adulte. Entre-temps, elles sont souvent jugées :
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« peu motivées »
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« paresseuses »
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« trop sensibles »
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« peu mûres »
Alors qu'en réalité, elles font face à une véritable difficulté neurologique.
Ce qu’on peut changer 💡
Ce qu’il faut, c’est changer notre regard sur le TDAH chez les filles :
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🔍 Observer autrement : l'agitation n'est pas le seul critère.
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💬 Repérer les efforts de compensation.
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📢 Écouter les difficultés plutôt que juger les attitudes.
Et surtout : proposer des outils adaptés à leur fonctionnement réel, pour qu'elles puissent avancer sans s'épuiser à paraître "normales".
C'est ce que je propose avec la méthode ADENN : un accompagnement sur mesure, basé sur la personnalité de l'enfant et ses vraies difficultés.
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